Après une bêtise, il est de rigueur de punir l’enfant. Cela permet aux parents d’affirmer leur autorité. Cependant, pour que la punition soit efficace et productive, elle doit être choisie avec justesse et d’une manière réfléchie. Pour cela, quelques points doivent être pris en compte.
L’âge de l’enfant
En matière de punition, l’âge de l’enfant est un facteur primordial. En effet, plus il est petit, et moins il a du mal à concevoir la punition. Ainsi, il est donc de règle d’appliquer une punition courte pour les enfants de bas âge. On peut entre autres les envoyer au coin ou les faire s’assoir les bras croisés. Pour les plus grands, à partir de 4 ans, les petites corvées sont adaptées. Cela leur permettra de se souvenir de leur bêtise. Toutefois, les parents doivent les soutenir avec un regard bienveillant tout en leur montrant l’exemple. Une fois qu’ils ont compris, il faut les laisser finir seul.
L’accord des deux parents
Pour qu’une punition soit productive, les deux parents doivent sanctionner ensemble. Effectivement, chez l’enfant, la relation se joue à trois, papa, maman et lui. En cas de punition, l’enfant doit comprendre que cette punition résulte d’un commun accord de papa et de maman. Ainsi, il ne va pas imaginer qu’il n’est pas soumis qu’à la seule autorité de son papa ou de sa maman. Les phrases comme « ton père et moi avons décidé que …. » ou « nous avons convenu maman et moi que… » seraient les bienvenus.
Non aux sanctions humiliantes
Il peut arriver que l’enfant énerve tellement les parents que ceux-ci choisissent une punition humiliante. Certes, cela leur permet de défouler momentanément. Mais, son efficacité laisse à désirer. Dans la catégorie, on retrouve l’isolement aux toilettes. Ces punitions peuvent marquer la personnalité de l’enfant. Cela peut aussi l’empêcher à prendre des risques.
La prévention avant la punition
Pour l’enfant, les bêtises ne sont qu’une série d’expériences. Avant les bêtises, les parents doivent prévenir l’enfant que s’il continue, il sera puni. Dans ce cas, les parents instaurent les limites. L’avertir une à deux fois serait l’idéal. À la troisième tentative, pour garder une crédibilité devant l’enfant, les parents peuvent appliquer la punition. Dans ce cas, la punition n’est pas un acte démesuré, mais une conséquence du dépassement de la limite. Enfin, il est important de noter qu’une punition ne se négocie pas, quelles que soient les circonstances.