Voilà que votre enfant s’est transformé en un véritable petit démon et contredit tout de ce que vous dites alors que vous pensiez que n’avez commis aucune faute dans son éducation. Vous n’arrivez plus à comprendre et vous n’arrivez plus à le reconnaître. Il pique une crise pour tout et n’importe quoi et la situation devient difficile à vivre. Arrivés à l’âge des deux ans, les enfants passent l’étape de ce que les spécialistes appellent le « terrible two » ou la « crise des deux ans ». C’est une phase très importante dans son développement. Comment ne pas craquer et réagir face à ces crises incessantes ? Les réponses ici.
Le « terrible two » : qu’est-ce que c’est ?
L’enfant comment à retrouver son autonomie à l’âge de deux ans. Il arrive à comprendre de nombreuses choses, à marcher tout seul et à maîtriser le langage, et surtout à dire non. Il sait maintenant qu’il peut avoir ses propres choix, ses propres envies et ses propres goûts. Son cerveau devient plus mature, sauf dans les zones qui gèrent les émotions. C’est la raison pour laquelle, il fait une crise et qu’il n’arrive pas gérer ses humeurs. Le « terrible two » se manifeste par des colères souvent inexpliquées et des propos d’opposition. Cette phase est assez difficile à vivre aussi bien pour les parents que pour l’enfant. Il n’arrive pas à déterminer s’il est déjà grand ou encore trop petit pour certaines choses. Les crises se manifestent comme une crise d’adolescence, qui se déclenche à cause de certains événements extérieurs et par des traits de caractères qui lui sont propres. Cette phase est certes difficile à vivre pour les parents, mais elle permet à l’enfant de trouver une certaine maturité, il commence à mieux comprendre ses émotions et à devenir de plus en plus autonome.
Comment réagir ?
Quand votre enfant devient colérique, vous devez mettre en place une certaine limite sans tomber dans l’autoritarisme. Vous devez fixer certaines règles avec les sanctions qui peuvent s’imposer s’il est transgressé. Elles doivent être appliquées selon une certaine fermeté pour éviter que l’enfant ne dépasse ses limites. Surtout éviter d’entrer des conflits s’il y a un débordement. Vous devez agir en tant que parents et être de véritable soutien pour l’enfant. Vous devez prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que l’enfant se blesse quand il pique une crise. Il est important qu’il apprenne à se calmer sans l’aide de qui que ce soit. Cela évitera à l’enfant de faire une représentation théâtrale. Sans spectateur, il arrête de piquer la crise. Évitez de discuter avec votre enfant quand il pique une crise, car il ne peut pas vous entendre. Il faut attendre qu’il soit parfaitement calme pour discuter avec lui. Vous pouvez établir des limites tout en lui laissant de faire un choix pour éviter qu’il a l’impression d’être contrôlé en permanence. En établissant un choix limite, vous pouvez l’orienter son choix tout en lui imposant certaines limites en fonction des circonstances.
Comment le sanctionner ?
Il ne faut pas confondre punition et sanction. Vous devez sanctionner l’acte de l’enfant et non pas punir l’enfant. Par la sanction, vous corrigez l’attitude de l’enfant dans la mesure où l’enfant peut le comprendre. La punition est une forme d’humiliation, alors que la sanction consiste à diriger l’enfant pour l’aider à comprendre ses erreurs. Pour que la sanction soit efficace, il faut l’appliquer quand vous n’êtes plus en colère ou quand l’enfant ne l’est plus. Il faut appliquer une sanction utile qui lui permet de s’imprégner des règles. Il faut également la choisir selon l’ampleur de la bêtise qu’il avait commise. Cela ne doit pas avoir la forme d’une menace, et surtout, il ne faut que cela impute dans ses besoins fondamentaux (nourriture, vêtement…). Il faut également appliquer une sanction réparatrice (s’il lance ses jouets n’importe où dans la maison, il faut faire en sorte qu’il les range. Sachez que le fait de gronder l’enfant constitue déjà une sanction pour l’enfant.